1/ La photographie aérienne par cerf-volant

Un système simple et efficace

L’efficacité du dispositif réside dans la simplicité du matériel utilisé :

• Cerf-volant : les 3 tailles différentes de cerf-volant utilisées me permettent d’intervenir dans les conditions aérologiques courantes. Ces 3 cerf-volants sont monofil et de forme triangulaire (delta), très stables.
• Bobine et fil : une bobine et du fil fin très résistant utilisé dans la voilerie marine
• Pendule : le pendule ultra léger en fibre de carbone est fixé sur le fil à quelques dizaines de mètres en contre-bas du cerf-volant. L’appareil est fixé à un étrier en aluminium qui permet de le positionner manuellement en vertical ou en oblique selon les cas.
• Appareil photo numérique : l’appareil numérique actuellement utilisé est un GX200 ou un GXR de chez Ricoh, appareil dit hybride, intermédiaire entre le compact et le reflex, de 12 Megapixels ce qui autorise des agrandissements haute définition jusqu’au A3. Il pèse environ 300 gr. Le déclenchement des prises de vues n’est pas radiocommandé mais utilise la fonction d’intervallomètre.

Basse et moyenne altitude

L’amplitude qu’offre la photo aérienne par cerf-volant est particulièrement adaptée aux chantiers de fouilles archéologiques puisqu’elle permet de photographier des structures à basse altitude, mais aussi de prendre des vues d’ensemble d’un site.

Dans la recherche archéologique,la photographie aérienne par cerf-volant peut être utilisée comme un outil quasi quotidien d’enregistrement des structures mises au jour. Elle permet aussi de suivre l’évolution de la surface du tell (nouvelles structures visibles, avancée des terres agricoles…).

Vues verticales et vues obliques

• Les vues verticales sont très utiles pour le travail de terrain. Elles servent de base à des croquis ou des relevés lorsque la couverture topographique d’un site est disponible. Après traitement, elles peuvent aussi être intégrées à des SIG (Système d’Information Géographique).

• Les vues obliques offrent de belles perspectives d’un site. Elles facilitent la compréhension générale d’une zone et sont particulièrement utiles pour la communication et la publication.

2/ La photographie aérienne par ballon solaire

Le recours occasionnel à un ballon solaire (Solis Nébula) permet d’élargir encore le champ d’action (photos au petit matin lorsque le vent n’est pas encore levé, zones denses difficile d’accès par cerf-volant…) même s’il impose quelques contraintes (source électrique pour gonfler le ballon, cadrage plus aléatoire à cause de la rotation du ballon, fil et/ou photographe visible sur la photo…).